La viti-foresterie n’est pas tant une pratique nouvelle mais plutôt un retour à la nature. Puisqu’à l’origine la vigne sauvage (ou vigne des bois) s’inscrivait dans un écosystème forestier complexe.
Aujourd’hui, l’agroforesterie ou viti-foresterie s’impose comme une des réponses principales aux nombreuses problématiques posées par le changement climatique en viticulture : baisse de rendements, degré d’alcool en nette augmentation, perte de l’aromatique des cépages (moins de fruité, plus de puissance…), pour ne citer que ces quelques exemples.
Or, on sait que les arbres et les haies présentent de vrais atouts. Ils contribuent à la création d’un microclimat protégeant la vigne des aléas climatiques, sont des alliés précieux pour lutter contre les ravageurs et autres parasites, améliorent les taux de matières organiques dans les sols et les bilans hydriques, structurent de nombreux habitats pour la biodiversité, favorisent la création de brise-vents, empêchent le ravinement des parcelles en cas de fortes pluies. Sans oublier la fourniture de récoltes, véritables alternatives aux monoproductions viticoles.
Aujourd’hui, nous suivons de près l’évolution de ces dernières plantations au fil de la saison. Mais il faudra être très patients pour les premières récoltes.
Certes les grenades peuvent produire dès la 2 ème feuille, mais les pistachiers ne donnent qu’après 6 à 7 ans… et l’olivier, comme tout un chacun le sait, ne produit de bonnes olives qu’au bout d’une dizaine d’années lui aussi.